V for Vendetta : 1984 en 2020... (sans spoilers)
“Remember, Remember, the 5th of November…”
La bonne surprise ! Excellente meme ! Hier soir, nous avons passe deux tres bonnes heures au cine, ca me change des daubes que nous y avons vu recemment et dont je n'ai pas parle, ce fait n'aurait servi a rien !!!!
L’adaptation cine de «V For Vendetta», le comic d’Alan Moore et Davis Lloyd, a beau débarquer sur les ecrans plus de vingt ans après sa parution , son propos est toujours d’actualité. Écrit afin de denoncer les politiques du gouvernement Thatcher au début des années 80, fort est de constater que le discours des auteurs de «V For Vendetta» trouve une résonance bien particulière dans l’Amérique contemporaine.
Dans un futur pas tres lointain, la Grande-Bretagne est sous la gouverne d’un régime totalitaire dirige par un despote, le chancelier Sutler, (John Hurt), qui s’adresse à ses "serfs" par le biais d’un écran géant, clin d’oeil à «1984» et à Big Brother. Dans ce monde organisé, où les habitants ont des droits restreints, un justicier masqué (Hugo Weaving, Mr Smith dans Matrix) va se lever et tenter de renverser le gouvernement en place en commettant des actes violents. Sa rencontre avec Evey (Natalie Portman) lui permettra de s’affilier une complice dans sa vendetta contre le pouvoir en place. Les frères Wachowski livrent ici un scénario intelligent et actuel. «V For Vendetta» nous plonge dans un monde où l’information est contrôlee, où la vérité est manipulée et où les libertés civiques sont suspendues, un monde qu’ont veut certainement nous faire ressembler à l’Amérique de George W. Bush d’une façon subtile mais claire.
Grâce à la réalisation de James McTeigue, assistant réalisateur des frères Wachowski sur The Matrix, «V For Vendetta» se distingue par son style particulier qui mêle action et science-fiction, super-héros et discours philosophique.
Natalie Portman est brillante dans son rôle, supportant une bonne partie du film sur ses épaules et il faut saluer le travail d’Hugo Weaving qui doit faire transparaître des émotions malgré la présence d'un masque de porcelaine sur son visage et John Hurt est parfait dans le rôle du despote. Bien que subversif dans son discours et parfois dans son approche, «V For Vendetta» n’en est pas moins une oeuvre lucide qui offre au-delà du simple plaisir du divertissement, un peu de substance à se mettre sous la dent. Et la voix d'Hugo Weaving est envoutante... D'ailleurs, je crois que je suis toute envoutée...
La bonne surprise ! Excellente meme ! Hier soir, nous avons passe deux tres bonnes heures au cine, ca me change des daubes que nous y avons vu recemment et dont je n'ai pas parle, ce fait n'aurait servi a rien !!!!
L’adaptation cine de «V For Vendetta», le comic d’Alan Moore et Davis Lloyd, a beau débarquer sur les ecrans plus de vingt ans après sa parution , son propos est toujours d’actualité. Écrit afin de denoncer les politiques du gouvernement Thatcher au début des années 80, fort est de constater que le discours des auteurs de «V For Vendetta» trouve une résonance bien particulière dans l’Amérique contemporaine.
Dans un futur pas tres lointain, la Grande-Bretagne est sous la gouverne d’un régime totalitaire dirige par un despote, le chancelier Sutler, (John Hurt), qui s’adresse à ses "serfs" par le biais d’un écran géant, clin d’oeil à «1984» et à Big Brother. Dans ce monde organisé, où les habitants ont des droits restreints, un justicier masqué (Hugo Weaving, Mr Smith dans Matrix) va se lever et tenter de renverser le gouvernement en place en commettant des actes violents. Sa rencontre avec Evey (Natalie Portman) lui permettra de s’affilier une complice dans sa vendetta contre le pouvoir en place. Les frères Wachowski livrent ici un scénario intelligent et actuel. «V For Vendetta» nous plonge dans un monde où l’information est contrôlee, où la vérité est manipulée et où les libertés civiques sont suspendues, un monde qu’ont veut certainement nous faire ressembler à l’Amérique de George W. Bush d’une façon subtile mais claire.
Grâce à la réalisation de James McTeigue, assistant réalisateur des frères Wachowski sur The Matrix, «V For Vendetta» se distingue par son style particulier qui mêle action et science-fiction, super-héros et discours philosophique.
Natalie Portman est brillante dans son rôle, supportant une bonne partie du film sur ses épaules et il faut saluer le travail d’Hugo Weaving qui doit faire transparaître des émotions malgré la présence d'un masque de porcelaine sur son visage et John Hurt est parfait dans le rôle du despote. Bien que subversif dans son discours et parfois dans son approche, «V For Vendetta» n’en est pas moins une oeuvre lucide qui offre au-delà du simple plaisir du divertissement, un peu de substance à se mettre sous la dent. Et la voix d'Hugo Weaving est envoutante... D'ailleurs, je crois que je suis toute envoutée...
4 Comments:
At Tue Mar 21, 04:18:00 PM , Anonymous said...
je ne l'ai pas encore vu, mais l'affiche est vraiment tres belle, fin annees 30-debut 40 j'adore
At Tue Mar 21, 04:31:00 PM , paris2texas said...
thedolphinofcourse : go, run !
At Tue Mar 21, 06:06:00 PM , Anonymous said...
Je ne l`ai pas vu mais le scenario dont tu parles me fait penser a un bouquin que je viens de lire : Globalia de Jean Christophe Ruffin, super bien, sur un regime totalitaire qui fait croire aux gens qu`ils sont en democratie....
At Tue Mar 21, 08:17:00 PM , skaribou said...
Moi, Mr Smith...j'suis pas capable ! Cet acteur sera toujours pour moi le papa travesti de Priscilla...du coup je l'appréciait plus en elf ;-P !
Y'a des acteurs à qui on ne peut pas décoller une étiquette des fois :-(.
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